Depuis que cet Enduro existe, je n'ai jamais manqué une édition !
Parcours au top, engagement technique, comté et saucisson au ravito et même grand soleil bressaud
( sauf le jour 2 de l'édition 2012) ... cette exception pouvait laisser présager le pire :
une tempête, que dis-je, un cyclone, s'est abattu
sur la Bresse des jours durant me permettant de renommer cette épreuve : Enduro Pédalo de La Bresse 1ère édition !
350 inscrits mais une bonne 50aine
manquant à l'appel le samedi, les participants sont plus vaillants que ce à quoi je m'attendais ! La Meywihr
compte une délégation de 15 membres, mais entre les non partants, les abandons et autres, on ne retrouve que 3 Meywihr
au classement avec un de nos cadets ne restant pas de côté, Antoine qui est Junior ; ainsi que le plus vosgien de la Meywihr
à savoir Nathanael
et votre worldchamp
sans qui personne ne pourrait savoir ce qu'il s'est réellement
passé !
On démarre donc une belle liaison ( bon, j'abrège les liaisons, elles étaient toutes plus au moins longues et rythmées au bruit de la pluie frappant mon Kway
, un peu comme dormir sous une tente 6h
sous la pluie, mais en pédalant ).
SP1 : descente d'un bras de la moselotte
en rafting specialized
enduro : elle a eu l'avantage d'être rapide, l'eau ralentissant moins que la boue et même marrante ! Si on fait abstraction du fait qu'il y avait de quoi éradiquer la sécheresse dans le monde avec ce parcours. On démarrait quand même
par une frayeur
en venant vite sur un pont qui ne comptait plus que 3 planches sur 10 ( ça c'est encore du mal-fabriqué par Benett
pseudo ingénieur pont sethy
), fracassé par le torrent qu'il surplombe certainement. C'est d'ailleurs le seul pont pour ruisseau passant au dessus d'un torrent ( certainement que les 2 eaux ne se mélangent pas ), je suis passé dessus en mode ricochet certainement car aucune autre raison d'expliquer être passé sans m'être noyé. Je finis la SP
avec les yeux ouverts à 1% ( un peu comme quand on se lève après une nuit sombre et un halogène
en plein tête pour réveil, mais là davantage pour limiter l'intrusion de la boue que de la lumière dans mes yeux )
SP2 : avec Matthieu Deiss
entre autres, on a eu le temps d'observer la constitution de sources naissant sous le sentier, on a fait quelques dérivations de ruisseaux sillonnant la spéciales mais lors du passage chrono c'est l'hécatombe : boue boue
boue
, on s'enfonce, on glisse, on ne voit plus rien et on s'amuse moyen
SP3 : un peu similaire avec une partie full speed au milieu dans les pierres sous l'eau où on pouvait à nouveau tomber plus vite que la pluie
SP4 : la cata, erreurs sur erreurs, manque de lucidité due à la fatigue et gap de 2m
pas prévenu, sans échappatoire et lancé à 0.3kmh
du à la boue ( heureusement que j'ai fait du trial étant plus jeune )
Lavage tout habillé au kärcher
vigoureux pour le corps et efficace pour enlever la boue des vêtements mais qu'on regrettera un peu à attendre le bus 45 min sous la pluie ensuite.
Une douche chaude, une double ration de pâtes aux champignons, quelques bières
et un tournoi de ping
pong
jusqu'à minuit au sous sol de l'appart loué achèveront cette journée
Dimanche, le soleil était promis, on l'a eu ... lors de la remise des prix !
On prend donc le télésiège
trempés et gelés avant même d'avoir commencé à pédaler
SP5 : on part sur une des futures pistes permanentes
enduro de la Bresse
, on démarre dans du sable mou, mini double puis schuss dans la boue parsemées de passerelles en bois qu'il ne faut pas sauter mais sur lesquelles je garde toute prudence car trempées et finement grillagées, je me demande si ça accroche suffisamment
. Aucune gamelle mais juste un embourbage
après la liaison où à pied ou à vélo on y laissait une chaussure en poussant dans les ornières
boueuses.
SP6 : ludique hormis
l'horrible relance en montée en plein mi parcours dans la boue, pas mal de speed dans certaines parties, du pif paf dans la caillasse et une alternance de boue et de torrent ( je le répète, ça roule mieux dans 30cm
d'eau que de boue, au moins on avance et les vitesses passent )
SP7 : la descente de Blanchemer
, une classique identique à l'année dernière où je suis bien passé, vite, sans erreur avec un beau MHWC
nose
wheeling
épingle au 2e
virage, une relance les yeux fermés ( cela semble affecter ma puissance de pédalage mais c'est le prix pour rouvrir les yeux dans les descente qui suit ) et un beau bouchonnage de 3 mecs à la queuleuleu
sur la fin dommage, j'y reste, sur ma faim
SP8 : identique à la SP5
( sauf en pire avec plus de boue et un frein arrière qui a cassé au bout de quelques mètres )
On finit ( si si
, on finit par terminer ces 2 jours de boue ) hs
et saturé de boue pour l'année
Remise des prix puis petit tour ( mais au sec, dans ma voiture cette fois ) sur les crêtes pour finir ce week
end avec une fondue au munster au Breitzousen
avec le Pinot qui va bien car ma plus grosse déception du week
end c'était quand même le comté du ravito qui ne comptait qu'un mois d'affinage alors que lors des éditions précédentes
il en avait au moins 12 avec son effet piquage de palais et reveillage
d'aphtes !
Le classement ( du moins ce qu'il en reste ) :
1 : Jey
Clementz
2 : Nico Lau
3 : François Bailly-Maitre
4 : Ben Cruz
10 : Jordan Baumann
56 : Antoine Cottet
97 : Marc Hessmann
sur 225 finishers
( tout de meme
! ) après 350 au départ