vendredi 7 juin 2013

Enduro de La Bresse / 1er et 2 juin 2013

Depuis que cet Enduro existe, je n'ai jamais manqué une édition !

Parcours au top, engagement technique, comté et saucisson au ravito et même grand soleil bressaud ( sauf le jour 2 de l'édition 2012) ... cette exception pouvait laisser présager le pire :
une tempête, que dis-je, un cyclone, s'est abattu sur la Bresse des jours durant me permettant de renommer cette épreuve : Enduro Pédalo de La Bresse 1ère édition !
350 inscrits mais une bonne 50aine manquant à l'appel le samedi, les participants sont plus vaillants que ce à quoi je m'attendais ! La Meywihr compte une délégation de 15 membres, mais entre les non partants, les abandons et autres, on ne retrouve que 3 Meywihr au classement avec un de nos cadets ne restant pas de côté, Antoine qui est Junior ; ainsi que le plus vosgien de la Meywihr à savoir Nathanael et votre worldchamp sans qui personne ne pourrait savoir ce qu'il s'est réellement passé !
On démarre donc une belle liaison ( bon, j'abrège les liaisons, elles étaient toutes plus au moins longues et rythmées au bruit de la pluie frappant mon Kway, un peu comme dormir sous une tente 6h sous la pluie, mais en pédalant ).
SP1 : descente d'un bras de la moselotte en rafting specialized enduro : elle a eu l'avantage d'être rapide, l'eau ralentissant moins que la boue et même marrante ! Si on fait abstraction du fait qu'il y avait de quoi éradiquer la sécheresse dans le monde avec ce parcours. On démarrait quand même par une frayeur en venant vite sur un pont qui ne comptait plus que 3 planches sur 10 ( ça c'est encore du mal-fabriqué par Benett pseudo ingénieur pont sethy), fracassé par le torrent qu'il surplombe certainement. C'est d'ailleurs le seul pont pour ruisseau passant au dessus d'un torrent ( certainement que les 2 eaux ne se mélangent pas ), je suis passé dessus en mode ricochet certainement car aucune autre raison d'expliquer être passé sans m'être noyé. Je finis la SP avec les yeux ouverts à 1% ( un peu comme quand on se lève après une nuit sombre et un halogène en plein tête pour réveil, mais là davantage pour limiter l'intrusion de la boue que de la lumière dans mes yeux )
SP2 : avec Matthieu Deiss entre autres, on a eu le temps d'observer la constitution de sources naissant sous le sentier, on a fait quelques dérivations de ruisseaux sillonnant la spéciales mais lors du passage chrono c'est l'hécatombe : boue boue boue, on s'enfonce, on glisse, on ne voit plus rien et on s'amuse moyen
SP3 : un peu similaire avec une partie full speed au milieu dans les pierres sous l'eau où on pouvait à nouveau tomber plus vite que la pluie
SP4 : la cata, erreurs sur erreurs, manque de lucidité due à la fatigue et gap de 2m pas prévenu, sans échappatoire et lancé à 0.3kmh du à la boue ( heureusement que j'ai fait du trial étant plus jeune )

Lavage tout habillé au kärcher vigoureux pour le corps et efficace pour enlever la boue des vêtements mais qu'on regrettera un peu à attendre le bus 45 min sous la pluie ensuite.
Une douche chaude, une double ration de pâtes aux champignons, quelques bières et un tournoi de ping pong jusqu'à minuit au sous sol de l'appart loué achèveront cette journée
Dimanche, le soleil était promis, on l'a eu ... lors de la remise des prix !
On prend donc le télésiège trempés et gelés avant même d'avoir commencé à pédaler
SP5 : on part sur une des futures pistes permanentes enduro de la Bresse, on démarre dans du sable mou, mini double puis schuss dans la boue parsemées de passerelles en bois qu'il ne faut pas sauter mais sur lesquelles je garde toute prudence car trempées et finement grillagées, je me demande si ça accroche suffisamment. Aucune gamelle mais juste un embourbage après la liaison où à pied ou à vélo on y laissait une chaussure en poussant dans les ornières boueuses.
SP6 : ludique hormis l'horrible relance en montée en plein mi parcours dans la boue, pas mal de speed dans certaines parties, du pif paf dans la caillasse et une alternance de boue et de torrent ( je le répète, ça roule mieux dans 30cm d'eau que de boue, au moins on avance et les vitesses passent )
SP7 : la descente de Blanchemer, une classique identique à l'année dernière où je suis bien passé, vite, sans erreur avec un beau MHWC nose wheeling épingle au 2e virage, une relance les yeux fermés ( cela semble affecter ma puissance de pédalage mais c'est le prix pour rouvrir les yeux dans les descente qui suit ) et un beau bouchonnage de 3 mecs à la queuleuleu sur la fin dommage, j'y reste, sur ma faim
SP8 : identique à la SP5 ( sauf en pire avec plus de boue et un frein arrière qui a cassé au bout de quelques mètres )
On finit ( si si, on finit par terminer ces 2 jours de boue ) hs et saturé de boue pour l'année
Remise des prix puis petit tour ( mais au sec, dans ma voiture cette fois ) sur les crêtes pour finir ce week end avec une fondue au munster au Breitzousen avec le Pinot qui va bien car ma plus grosse déception du week end c'était quand même le comté du ravito qui ne comptait qu'un mois d'affinage alors que lors des éditions précédentes il en avait au moins 12 avec son effet piquage de palais et reveillage d'aphtes !

Le classement ( du moins ce qu'il en reste ) :

1 : Jey Clementz
2 : Nico Lau
3 : François Bailly-Maitre
4 : Ben Cruz
5 : Flo Golay
10 : Jordan Baumann
56 : Antoine Cottet
97 : Marc Hessmann
101 : Nathanael Sirveaux
sur 225 finishers ( tout de meme ! ) après 350 au départ

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